C’est une question que l’on n’aime pas se poser …
« Apres mon « départ » que vont devenir ceux qui restent ? ».
Mais il y a une question encore plus difficile à laquelle il faut répondre, qui consiste à mesurer la «valeur financière » d’une personne.
Très souvent, au cours de notre expérience nous avons connu des drames liés à un manque total de préparation à de tels évènements. Inversement nous avons été témoins de « transmission de relais » réussies.
Concrètement: en cas de décès , votre famille peut se reposer sur le patrimoine , soit en vendant pour obtenir des liquidités, soit en obtenant des revenus. C’est une démarche intellectuelle intéressante... quand on a du patrimoine.
Chacun de nous sait que dans le cadre de certains investissements, dans celui de l’entreprise, ou de notre protection sociale obligatoire il est prévu une assurance décès et invalidité.
On peut compter sur son assurance conducteur automobile, l’assurance emprunteur, la sécurité sociale , la mutuelle, pour combler ou minimiser l’impact financier d’un décès.
A condition que la cause de votre décès soit couverte par votre assurance décès - invalidité , que vous ne soyez pas sous le coup d'une exclusion de garantie, que vous ne soyez pas dans le cadre d’un délai de carence.
Dans la même réflexion , il convient aussi de s’interroger sur les personnes à assurer.
Très cyniquement … quelle est la valeur économique d’une maman restant au foyer ? Si on répond à cette question en étant objectif on se rendra compte qu’une maman , ça compte énormément !
Poursuivons avec l’invalidité… inutile de se voiler la face, un français sur quinze est handicapé. Le drame, c’est l’accident, le pire c’est d’y survivre… en chaise roulante.
Mais la réflexion va plus loin : un petit doigt en moins pour un cadre d’entreprise, c’est 10 à 20 % d’invalidité, pour un chirurgien dentiste c’est toujours 10 à 20 % … mais 100% d’impossibilité d’arracher une dent (toute la force de la main est obtenue grâce à l’auriculaire) , c’est gênant..
Le rôle du courtier est de vous aider à y voir clair et de poser les chiffres en fonction de vos couvertures actuelles, de votre mode de vie, de votre situation patrimoniale, des évolutions possibles de vos couvertures professionnelles , de vos besoins futurs en matière financière et … du montant probable des droits de succession dus par votre famille.
Il sélectionnera ensuite le contrat adapté en tenant compte , en effet , de votre profession, des risques que vous prenez au quotidien, de votre état de santé et du montant des cotisations actuelles , de leur évolution future et de la durée de la protection décès ou invalidité.
On se rendra compte que d’une compagnie à l’autre, les tarifs peuvent être substantiellement différents, de même que l’étendue , les conditions, ou les exclusions des couvertures.
Ce regard totalement impartial vous permettra de mesurer l’engagement financier permettant de protéger vos proches, et, une fois bien assuré, de pouvoir penser à autre chose.