Qu'il exerce son activité en solitaire ou entouré de collaborateurs, le chef d'entreprise doit impérativement penser à protéger ses intérêts et ceux de sa famille : il faut donc qu'il soit couvert :
- En matière de responsabilité civile professionnelle :
Même si l'on ne délègue à personne, tout le monde peut faire une erreur, et celle-ci peut être lourde de conséquence : un professionnel a toujours tort vis à vis d'un client, surtout s'il s'agit d'un particulier, ou occasionner un accident corporel grave par une simple maladresse...or, si l'entreprise est généralement assurée en responsabilité civile, peu de dirigeants pour l'instant ont souscrit un contrat « responsabilité civile des mandataires sociaux », qui permet au chef d'entreprise (et à ses collaborateurs dirigeants de fait) d'être couverts en cas de mise en cause personnelle : en effet, il est fréquent de nos jours qu'une « victime » bien conseillée attaque simultanément l'entreprise (par ex., l'hopital), le dirigeant (le directeur), le praticien (le médecin) ainsi que son collaborateur (l'infirmière) de façon à multiplier ses chances de succès. On a déjà vu par ailleurs un actionnaire attaquer un dirigeant pour faute de gestion, etc... - En matière de prévoyance :
Si son état de santé empêche le chef d'entreprise d'exercer son activité, temporairement (arrêt de travail) ou définitivement (invalidité) : une maladie, un accident peut littéralement ruiner des années d'effort pour parvenir à développer son entreprise, il convient de prévoir et de s'assurer le plus tôt possible : en effet, la nécessité d'être couvert apparaît généralement lorsqu'on avance en âge, à un moment où notre état de santé peut constituer un frein à la souscription de garanties suffisantes (qui n'auraient posé aucune difficulté quelques années plus tôt), afin de garantir son train de vie et celui de sa famille (études des enfants,...) - En matiere de pérennité de l'entreprise :
Au-delà de la situation personnelle du dirigeant, son entreprise constitue souvent une partie prépondérante de son patrimoine, de sorte qu'une maladie ou un accident peut également entraîner directement ou indirectement la faillite de l'entreprise : il est possible de souscrire un contrat, dit « homme-clé » au bénéfice de l'entreprise dans le cas où survient un événement (décès, invalidité, incapacité de travail) afin d'en assurer la pérennité ou d'en maintenir la valeur. - En terme de Protection Juridique :
Si « nul n'est sensé ignorer la Loi », il s'avère en pratique impossible d'en maîtriser tous les aspects, d'où la nécessité de bénéficier pour une somme modique d'une source de conseils pour prendre les bonnes décisions, d'un accompagnement pour obtenir un arrangement amiable, voire pour prendre en charge les frais de procédure judiciaire si celle-ci est inévitable en matière de retraite : quel que soit le régime (salarié ou pas) du chef d'entreprise, à une époque où la revente d'une entreprise ou d'un fonds de commerce est de plus en plus incertaine.
Il est plus que judicieux de « provisionner » en vue de sa retraite, et ce dès que possible, via un dispositif en capitalisation : divers systèmes s'offrent au chef d'entreprise, avec chacun leur fiscalité propre. - Concernant le chômage:
Salarié ou pas, en tant que dirigeant, vous ne bénéficiez probablement pas du régime d'indemnisation du chômage : or, votre entreprise peut être conduite au dépôt de bilan sans que vous ayez commis de faute : défaillance d'un gros client, d'un fournisseur important, procès intenté à l'entreprise et perdu, vous pouvez parfaitement souscrire une couverture chômage du dirigeant qui vous donnera les moyens et le temps de « rebondir »
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